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La longue marche des dindes
de Kathleen Karr
Ecole des Loisirs, 2018, 263 p. (Médium poche)
Simon Green est nul à l’école. Si à quinze ans, Miss Rogers, son institutrice, lui octroie son diplôme de CE1, c’est surtout pour se débarrasser de lui. Cependant, l’adolescent que l’on dit avoir une cervelle d’oiseau se lance dans une affaire de convoyage de dindes, à laquelle personne ne croit. Ici, au plus profond du Missouri, une dinde ne vaut que vingt-cinq cents ; à Denver, elle vaut cinq dollars et Simon Green est prêt à parcourir mille kilomètres pour faire fortune. Pour cette aventure, Miss Rogers lui avance toutes ses économies et Bidwell Peece, le charretier, prend les rênes du convoi et lâche sa bouteille. C’est ainsi, avec un troupeau de mille dindes, que Simon Green nous fait découvrir des régions d’Amérique toutes aussi magnifiques et différentes les unes que les autres. Son voyage est ponctué d’événements : il rencontrera des Indiens, devra échapper à des brigands, devra faire face à un nuage de sauterelles… Dans cette odyssée Kathleen Karr nous décrit l’amitié qui se développe entre les personnages atypiques et attachants. Le lecteur suit le héros et ses compagnons au gré de leurs aventures palpitantes, il est emporté par le suspense des péripéties. Les terres hostiles du Kansas et l’ouest américain du XIXème siècle campent le contexte de cette ruée à la richesse du cœur et de la fortune.
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