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Et si on déboulonnait Spinoza ?
de Michel Eltchaninoff In Philosophie magazine, 187 (03/2025), p.74-79 Analyse critique de la pensée de Spinoza. Raisons pour lesquelles il est devenu le philosophe le plus apprécié de notre époque et est perçu comme un modèle de l'esprit libre ; sa conception de Dieu, qui lui valut d'être considéré comme hérétique au 17e siècle ; sa critique de l'aliénation religieuse ou politique ; sa réhabilitation du corps et des passions par une approche éthique et réaliste. Raisons pour lesquelles il est possible de mettre à l'épreuve sa pensée : son langage métaphysique empruntant à la méthode mathématique, mais laissant de fait indémontrables ses définitions, axiomes et postulats ; son déterminisme, par l'affirmation que tout se produit par nécessité ; sa négation par conséquent de l'expérience humaine de la liberté ; sa préférence pour le "conatus", ou pulsion de vie, niant la pulsion de mort ; son affirmation de la supériorité du monisme sur le dualisme ; son impossibilité de considérer objectivement le mal. |
Eltchaninoff Michel.
« Et si on déboulonnait Spinoza ? »
in Philosophie magazine, 187 (03/2025), p.74-79.
Titre : | Et si on déboulonnait Spinoza ? (2025) |
Auteurs : | Michel Eltchaninoff |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Philosophie magazine (187, 03/2025) |
Article : | p.74-79 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Spinoza, Baruch (1632-1677) |
Résumé : | Analyse critique de la pensée de Spinoza. Raisons pour lesquelles il est devenu le philosophe le plus apprécié de notre époque et est perçu comme un modèle de l'esprit libre ; sa conception de Dieu, qui lui valut d'être considéré comme hérétique au 17e siècle ; sa critique de l'aliénation religieuse ou politique ; sa réhabilitation du corps et des passions par une approche éthique et réaliste. Raisons pour lesquelles il est possible de mettre à l'épreuve sa pensée : son langage métaphysique empruntant à la méthode mathématique, mais laissant de fait indémontrables ses définitions, axiomes et postulats ; son déterminisme, par l'affirmation que tout se produit par nécessité ; sa négation par conséquent de l'expérience humaine de la liberté ; sa préférence pour le "conatus", ou pulsion de vie, niant la pulsion de mort ; son affirmation de la supériorité du monisme sur le dualisme ; son impossibilité de considérer objectivement le mal. |
Nature du document : | documentaire |
Genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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Archives | Archives des périodiques | Documentaires | 052828 | Disponible |