La mode sous l'occupation
de Dominique Veillon Payot, 2001, 270 p. Dans une France tétanisée par la défaite et l'Occupation, la vie quotidienne se complique : des marchandises aussi usuelles que le fil disparaissent, et acheter un vêtement devient vite illusoire. Les femmes rivalisent d'ingéniosité et tirent parti de tout ce qui est récupérable : avec trois fois rien de tissu, des semelles de bois, des chapeaux minuscules ou démesurés, elles réussissent à sauvegarder les apparences et à rester coquettes malgré tout. Pour remplacer les bas, elles se teignent les jambes ; à défaut de laine, leurs robes sont en rayonne ou en fibranne... La haute couture, quant à elle, se maintient et se montre brillante, en dépit des embûches que lui tend l'occupant, qui souhaiterait voir enfin triompher les couturiers allemands. Outre les actrices et une partie de la haute société qui continuent à s'habiller chez les grands couturiers, de nouvelles venues fréquentent les collections : épouses de dignitaires allemands, femmes de collaborateurs et de profiteurs du marché noir. Toutes se retrouvent aux courses, se côtoient dans les grands restaurants, applaudissent aux mêmes spectacles... Un tableau original de la France des années noires. |
Veillon Dominique.
La mode sous l'occupation.
Payot, 2001, 270 p.
Titre : | La mode sous l'occupation |
Auteurs : | Dominique Veillon, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Payot, 2001 |
ISBN/ISSN : | 2-228-89385-4 |
Format : | 270 p. |
Descripteurs : | 1939-1945 / industrie de l'habillement / industrie de luxe / mode : sociologie / occupation allemande / vêtement / vie quotidienne |
Résumé : |
Dans une France tétanisée par la défaite et l'Occupation, la vie quotidienne se complique : des marchandises aussi usuelles que le fil disparaissent, et acheter un vêtement devient vite illusoire. Les femmes rivalisent d'ingéniosité et tirent parti de tout ce qui est récupérable : avec trois fois rien de tissu, des semelles de bois, des chapeaux minuscules ou démesurés, elles réussissent à sauvegarder les apparences et à rester coquettes malgré tout. Pour remplacer les bas, elles se teignent les jambes ; à défaut de laine, leurs robes sont en rayonne ou en fibranne... La haute couture, quant à elle, se maintient et se montre brillante, en dépit des embûches que lui tend l'occupant, qui souhaiterait voir enfin triompher les couturiers allemands. Outre les actrices et une partie de la haute société qui continuent à s'habiller chez les grands couturiers, de nouvelles venues fréquentent les collections : épouses de dignitaires allemands, femmes de collaborateurs et de profiteurs du marché noir. Toutes se retrouvent aux courses, se côtoient dans les grands restaurants, applaudissent aux mêmes spectacles... Un tableau original de la France des années noires. |
Nature du document : | documentaire |
Niveau : | Lycée |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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746 VEI | 7. Arts et Loisirs | Documentaires | 032999 | Disponible |