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L'autoportrait
de Jérôme Coignard
CNDP, 2003, 1 livret 75 p. + 24 diapos (Actualité des arts plastiques)
Que de chemin parcouru entre l'humble silhouette de l'artisan médiéval glissé en marge d'un manuscrit et les magistrales effigies des peintres humanistes du XVIe siècle. Entre les deux, se déploie toute la gamme des autoportraits cachés : Masaccio, Botticelli, Ghirlandaio, Lippi, Michel-Ange et tant d'autres ont glissé leur image dans des scènes religieuses. Étroitement lié au miroir qui en est la condition, l'autoportrait bénéficie au XVIe siècle de l'amélioration de l'étamage des glaces. Face à son miroir, l'artiste est aussi confronté à l'inéluctable déclin du corps, si bien que l'autoportrait est souvent une méditation sur la mort.
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