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Rebecca Horn
de Heinz-Peter Schwerfel CNC, 1993 Pour construire ce film, Heinz Peter Schwerfel a choisi le mode subjectif : maison abandonnée où sinue une caméra solitaire, écrans vidéo où défilent les performances et fictions de Rebecca Horn ("Der Eintänzer", "La Ferdinanda", "Buster’s Bedroom") et superbes travellings des villes où elle vit (New York, Berlin, Milan). Son intention : réaliser chaque entretien comme un tango, mélange de conflit et de désir entre deux corps. En déployant l’énergie de l’érotisme, l’art doit être aussi dangereux que la conduite d’une voiture les yeux fermés. Les premières sculptures présentent des outils qui font fonctionner le corps en l’enrobant ou en le prolongeant (plumes déployant le corps en éventail, masque facial constitué de lanières où sont plantés des crayons). Puis le mythe du voyage, distance critique et mélange d’histoires, vient se fondre dans l’investissement des lieux. En 1990, à Berlin, Rebecca Horn réalise une installation tiré d'un conte des frères Grimm sur la non compréhension des êtres entre eux : des métronomes représentant l'Est et l'Ouest ont chacun leur rythme, des imprimantes n’impriment rien... La machine réagit comme un être humain : elle s’évanouit, tombe amoureuse et cherche à communiquer. |
Schwerfel Heinz-Peter.
Rebecca Horn.
CNC, 1993.
Titre : | Rebecca Horn |
Auteurs : | Heinz-Peter Schwerfel, Auteur |
Type de document : | document projeté ou vidéo |
Editeur : | CNC, 1993 |
Format : | 43' |
Descripteurs : | 20e siècle / corps humain / sculpture |
Mots-clés: | Horn, Rebecca |
Résumé : |
Pour construire ce film, Heinz Peter Schwerfel a choisi le mode subjectif : maison abandonnée où sinue une caméra solitaire, écrans vidéo où défilent les performances et fictions de Rebecca Horn ("Der Eintänzer", "La Ferdinanda", "Buster’s Bedroom") et superbes travellings des villes où elle vit (New York, Berlin, Milan). Son intention : réaliser chaque entretien comme un tango, mélange de conflit et de désir entre deux corps.
En déployant l’énergie de l’érotisme, l’art doit être aussi dangereux que la conduite d’une voiture les yeux fermés. Les premières sculptures présentent des outils qui font fonctionner le corps en l’enrobant ou en le prolongeant (plumes déployant le corps en éventail, masque facial constitué de lanières où sont plantés des crayons). Puis le mythe du voyage, distance critique et mélange d’histoires, vient se fondre dans l’investissement des lieux. En 1990, à Berlin, Rebecca Horn réalise une installation tiré d'un conte des frères Grimm sur la non compréhension des êtres entre eux : des métronomes représentant l'Est et l'Ouest ont chacun leur rythme, des imprimantes n’impriment rien... La machine réagit comme un être humain : elle s’évanouit, tombe amoureuse et cherche à communiquer. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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826 | DVD et multimédia | Documentaires | 034821 | Disponible |