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Kontakthof : avec des dames et messieurs au-dessus de "65" ans
de Pina Bausch
Arche, 2007, 136 p.
Dans le Panthéon bauschien, Kontakthof est aussi une oeuvre majeure. Créée en 1978 dans un décor qui reconstitue le Lichtburg, ancien cinéma devenu le studio de répétition du Tanztheater de Wuppertal, la pièce porte en elle tous les thèmes chers à la chorégraphe : la fragilité des relations humaines, le besoin de séduction, la mesquinerie des rapports hommes femmes. Dans cette réincarnation qui révise de façon crue et nostalgique les codes de séduction, les corps sont plus lourds, les têtes plus dégarnies, les gestes sans doute moins précis. Mais sans que rien n'ait été changé dans la chorégraphie initiale, la scène devient un lieu d'intense humanité. Entre la scène et la salle, pas de frontière : ils sont nous, nous sommes eux. Tous en quête d'un paradis perdu à retrouver, tous en proie à notre irrépressible besoin d'être aimé.
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