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Mainstream
de Frédéric Martel
Flammarion, 2010, 457 p.
Le terme, difficile à traduire en français, signifie « grand public », « fédérateur » ou encore « populaire ». Il désigne les films à gros budget et à grand succès qui sont projetés dans des cinémas multiplexes, dont l'économie tient avant tout à la vente de pop-corn et de boissons désaltérantes, mais aussi la pop music, les novelas brésiliennes, les feuilletons du ramadan ou encore les mangas. Cette culture d'un troisième type joue un rôle géopolitique qui devrait préoccuper les États. Elle représente en effet le « soft power », par opposition à la puissance des armes dans la guerre traditionnelle. Sa force provient de son universalité et de sa distribution de masse, qui conduit à formater les esprits au-delà des frontières. Du Kansas au Qatar, de Tokyo à Hollywood, de Hong Kong à Bombay, Frédéric Martel nous fait rencontrer tous les acteurs de ce jeu d'enfer.
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